shot d’illustration par @lauriantarris
On en est certains, puisque vous devez être (à 99,97%, oui on le sait certains ne préfèrent penser qu’à leur tronche) dans le même cas que nous, vous bénissez le moment où vous allez pouvoir refoutre les pieds au bord de l’eau. A vrai dire, on avait pas envie de vous occuper pendant cette période de confinement en vous rabachant qu’il fallait être patient, qu’il fallait respecter le confinement pour protéger vos proches, patati patata mais là on en peut plus. Perso, j’ai les cannes qui me démange, les moulins qui me grattent, ma boite à bas de ligne qui me fusille du regard, les plombs qui fondent.
Aussi, on s’est dit que ça pourrait servir à certains de savoir comment on se chauffe pour le retour sur les berges. Alors un par un on vous en dit plus sur notre préparation et on vous donne quelques tips pour bien préparer ce moment TANT ATTENDU BORDEL DE MERDE !
Jean Martel
Une fois que le confinement sera levé je vais comme beaucoup d’entre nous reprendre le travail étant donné que mes clients, les magasins de pêche, devraient rouvrir leurs portes. Après avoir passé 2 mois à être à la maison 7 jours sur 7 avec ma famille, le retour à ma vie de commercial itinérant risque d’être difficile à vivre pour mon fils et pour ma femme qui va entamer son 8ème mois de grossesse.
Même si ces 2 mois sans pêche m’ont fait accumuler pas mal de frustration à ce niveau, la famille reste pour moi le plus important et je ne vais pas consacrer mes week-ends à retourner à la pêche alors même que je serais absent de la maison une bonne partie de la semaine. Quitte à être absent de la maison pour le boulot, autant joindre l’utile à l’agréable et je vais donc essayer de maximiser mon temps de pêche pendant ces déplacements, ce qui veut dire pêches rapides en after-work et nuits à l’arrache au bord de l’eau plutôt que bien au chaud à l’hôtel.
Pour être le plus efficace possible, j’ai refait le stock de bas de ligne, préparé mes cannes et organisé mon carryall afin d’être en action de pêche le plus rapidement possible et surtout ne pas perdre un temps de malade en installation et en rangement chaque jour. Des cannes courtes, un brolly rapide à mettre en place, un sac à dos avec le strict nécessaire et go partir à l’aventure essayer de choper quelques carpes avant de reprendre la route le lendemain matin.
Je vais aussi me concentrer sur des destinations relativement faciles de pêche et où les poissons répondent rapidement. Pour ça pas de secret, il faut aller chercher les infos auprès des pêcheurs locaux et pour ce point j’ai la chance que 100% de mes clients soient des magasins de pêche, le meilleur lieu pour avoir des infos sur les destinations locales. Inutile d’aller se casser les dents sur une gravière du diable où on peut facilement passer 72h sans voir un poisson, le but est de se faire plaisir. Rivière bien sauvage à l’écart de la civilisation, étang communal, canal bucolique… Les choix sont multiples et libre à vous de choisir ce qui vous fait le plus kiffer en fonction de votre humeur. Pas de secret, on prend ses jambes, sa paire de polarisantes et on part arpenter les berges à la recherche du moindre signe d’activité.
Enfin, utilisez des appâts qui ont votre confiance et sur lesquels les poissons répondent rapidement. Privilégiez les esches ultra attractives, et pour l’amorçage des graines ou des bouillettes qui diffusent rapidement et qui vont attirer les poissons sur votre spot. Plutôt que des appâts qui diffusent sur le long terme et que les poissons vont mettre une plombe à digérer, donnez-leur de la bonne bouffe bien digeste qui va vous aider à les attraper rapidement.
Jérôme et Christophe Passera
Jérôme et moi habitons proche du canal du midi c’est pour cela qu’il a été simple de choisir un lieu de pèche après le confinement.
Première étape de notre approche du canal, la préparation :
Quelques jours avant le 11 Mai s’séchage de nos bouillettes (environs 10kilos) et trempage de nos graines (ici simplement du maïs).
Deuxième étape le choix du post :
Lorsque nous marchons le long de canal, nous cherchons un coin qui ”casse de l’ordinaire”, ici nous avons la chance d’avoir à proximité du lieu où on réside, un quai en béton. Ce quai en béton est sans doute un endroit où beaucoup de nourriture naturelle se trouve. C’est là que nous décidons de réaliser notre amorçage.
Troisième étape l’amorçage :
Etant donné que nous sommes à moins d’un kilomètre de chez nous, on peut se permettre (en allant à pied) de faire notre amorçage de plusieurs jours. L’amorçage se fera sur ¾ jours avec un mélange de bouillette aie/foie en 18/20 mm et de maïs que nous avions préparé en amont du 11 Mai.
Quatrième étape la stratégie :
Pour la stratégie de pêche, nous décidons comme à notre habitude en canal, de pêcher simplement à deux cannes. La première sera placée le long du quai en béton et l’autre dans le chenal ou passent les bateaux. Comme nous l’avons dit précédemment notre amorçage sera composé de maïs et de bouillettes. La première canne sera alors une bouillette dense posé sur le fond et la deuxième canne sera un chapelet de maïs.
Et comme à notre habitude, nous espérons partager les départs…
Laurian Tarris
Yop tous le monde!
J’en ai ras la casquette de ce p***** de confinement mais bon on fait avec !
Il y a quand même quelques bons côtés comme profiter de la famille, bricoler et surtout chiller!
Avec mine de rien, du boulot car l’activité Nash Tackle n’a que très peu ralentie et il a donc fallu continuer de faire tourner la machine en produisant un maximum de contenus sans aller au bord de l’eau, pas si simple…
Comme beaucoup, je pense, j’en ai profité pour faire un inventaire, bien nettoyer mon matériel (Petit clin d’oeil à mon pote Dimitry qui a retapé mes SS3000) et organiser mes affaires pour les sessions à venir.
Première chose bien évidemment que je vais faire le 11 Mai (bien sur si c’est possible) c’est de monter dans la voiture direction les berges et faire gueuler mes R3 histoire de reprendre quelques sensations avant d’attaquer les choses sérieuses… Car oui, s’il y a bien une chose que j’ai fait pendant ce confinement, c’est remplir mon planning estival de quelques sessions plutôt cool, notamment !
– Un retour à Saint-Cassien car il me faut absolument une carpe de la Mecque
– Un grand Landais programmé avec Yohan RUGGIERO
– Un tournage H2o avec Jocelyn Dupré
– Le tournage de ROAM #2 avec mon bon vieux Mathieu Machwirth
– Ma session annuelle avec Samir sur 2-3 lacs du sud de la France
Et surtout un ÉNORME projet sur le Salagou, toujours avec Mathieu, qui risque d’être assez costaud en terme d’engagement, d’investissement et de résultats on l’espère… Normalement, et si tout se passe bien, ce projet se terminera début 2021 et verra le jour au printemps de la même année mais on vous en dit pas plus car on veut vraiment garder l’effet de surprise le plus longtemps possible…
Enfin bon, j’ai été pas mal occupé car organiser tout ça prend énormément de temps. En terme, de logistique les longues session et les tournages il faut que ce soit carré ! Vous l’avez compris, cette année 2020, malheureusement amputée de 2 mois, s’annonce malgré tout terriblement excitante !
En tous cas, prenez un max de plaisir au bord de l’eau, en espérant vous croisez au bord de l’eau
Florent Bruneau
Alors que l’on arrive à notre 45ème jour de confinement, nous voila jours après jours plus proche du bout du tunnel. Certaines journées étaient vraiment longues, malgré 2-3 journées de travail certaines semaines, l’imagination pour occuper mes journées se faisaient rare quand dehors il faisait un magnifique, juste le temps pour prendre son pied au bord de l’eau.
Pendant ces longues journées, j’ai pu réfléchir aux futures sessions avec certains objectifs qui pourront se réaliser au court de cette année déjà bien entamée. J’ai aussi pu, comme beaucoup d’entre nous, faire des montages pour plusieurs mois, plan d’eau, rivière, barrage tout y passe. J’ai pu changer ma tresse de mes ss3000 500 mètres par moulin ça devrait faire l’affaire et la cuisson des tigers pour être prêt pour le jours J.
Venons-en a ce jours J tant attendu !!! On en rêve depuis des semaines. Mais la question où aller surtout qu’il ne faudra pas dépasser un rayon de 100km autour de chez soi..? Ça va, pour ma part j’ai du choix fleuve, rivière, les barrages du Limousin et une multitude de petits plans d’eau il y a de quoi faire mais étant donner que l’on a été privés de notre liberté, je pense que mon choix sera plutôt sur un milieu au plus prés de la nature et au plus loin de la civilisation. Vu que notre date de sortie serait pour le 11 mai, je me lancerai sur une eau courante. Les poissons ont eu tout le calme possible pour sortir de l’hiver et recommencer à s’alimenter en toute tranquillité. Une pêche juste avant la fraie sera idéal.
Pour ce qui sera de la stratégie rien de plus simple et qui ne changera pas des années précédentes, une pêche à deux cannes et le minimum de matériel possible pour être au maximum possible réactif et suivre les poissons. Je pécherai là où j’aurais la chance de voir de l’activité. Je pense qu’il vaut mieux perdre plusieurs heures à chercher et observer les poisons que les attendre à un endroit où il ne passeront pas ou ils ne s’y alimenteront pas non plus. En ce qui concerne l’amorçage et l’eschage de mes deux cannes toujours en simplicité, une pêche au spot avec 500gr par canne des tigers et quelques billes autour, les montages seront les fameux slip d-rig pour leurs efficacités eschés de tiger allégées de liège.
Voila comment j’envisage mon retour sur les berges, une approche simple mais efficace. J’espère que vous aussi vous allez pouvoir vous faire plaisir après ces longs mois loin d’être faciles. Dans ces moments là, on se rend compte à quel point notre liberté est importante.
Quentin Ciesla
En ce qui me concerne, je vais passer pour le gars « faites ce que je dis, mais faites pas ce que je fais ». En effet, le confinement n’a guère changé mon quotidien, puisque dans l’agriculture, le mot « pause », nous ne connaissons pas ! J’ai donc eu la chance (car oui, sortir est une chance en ce temps de pandémie) d’être allé au travail pendant toutes ces semaines. Au détriment de certain et comme à mon habitude, je n’ai strictement rien préparé niveau « matos » dans le but d’être près pour le jour J …
Durant toutes ces semaines, j’ai quand même pris le temps de faire des recherches virtuelles, c’est à dire, sur Google map ! C’est bête, mais ça me permet de gagner du temps dans certains cas de figures. J’aime avant tout pêcher les lacs au eaux claires et j’en ai repéré quelques uns vu du ciel. On peut voir comment sont fait les accès au lac, les spots vraiment marqués sur le lac etc… Et si on pousse un peu plus loin, j’ai même pu repérer les distances approximatives depuis la berge, de ces différents spots, avec les outils de mesure. Cela ne me permettra évidemment pas d’attraper un poisson dès ma première heure sur le lac, mais me donne un avant goût de ce que je pourrais retrouver le jour de mon arrivé sur les lieux. C’est déjà quelque chose que je faisais en temps normal, mais durant tout ce temps perdu, c’est du temps de gagné à mon sens pour « l’après confinement » !
Même si je n’ai pas eu le temps de le faire à l’heure où j’écris ces quelques lignes, d’où le rapport à ma première phrase, je vous conseil, si ce n’est pas déjà fait de faire un petit « check up » de tout votre matos. Ca serait quand même bête de tomber en rade de tackle ou d’appâts une fois le déconfiement arrivé, car il a quand même possibilité de pouvoir commander chez votre détaillant (ou sur internet) et aller chercher ce qui vous manque avant le grand rush !
Quand à moi, je vais quand même prendre le temps durant les derniers weekends pour laver mon zod, charger les batteries à fond, faire deux trois montages, faire cuir des graines et refaire le plein de mes sacs niveau tackle/appâts ! Pour le reste, ca sera au feeling et comme à mon habitude, de la pêche rapide de journée, ou une nuit à l’arrache dans le but d’attraper un fish ou deux !
En attendant, stay safe et prenez soit de vous !