Chance & malchance. Part 1

1 an ago

Ma relation avec la chance est très compliquée à certains moments. Quand on nous suit via la toute petite lucarne qu’est Instagram, on peut certainement se dire que nous avons toute la chance du monde. Je peux vous assurer qu’en réalité la chance n’a que peu de place dans notre pêche. Pour Claire et moi, à chaque petit bout de bonne chance que nous rencontrons, il y a aussi, à mesure égale, de la malchance tapi en silence, attendant de nous en faire baver. Avec les années, Claire dit que c’est une affaire d’équilibre… Le Yin et le Yang, pensés pour maintenir une certaine harmonie dans l’univers et en influençant tout ce qui est en elle ! Pour être honnête, tout cela semble un peu loin, préférant définir la bonne et la mauvaise chance en des termes plus logiques. La chance, c’est quand l’occasion rencontre la bonne préparation et la malchance, c’est quand la mauvaise préparation rencontre la réalité ! Nos pêches estivales ont un peu des deux saveurs. Ceci me fait réfléchir à la façon dont une action suit une autre et comment la fortune ou l’infortune en définirait le résultat.

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Tout a commencé à la fin du mois d’août avec un client trop pressé au travail. Je venais de terminer un tournage de 2 semaines au Royaume-Uni avec les copains français et j’avais seulement 4 jours pour tout gérer au garage. La veille de notre départ, le client m’appelle pour me dire qu’il ne pourra pas venir car un membre de sa famille venait de tomber malade, grosse loose, bon timing, on avait une session prévue le lendemain, re grosse loose, je dois gérer une autre galère !
Avec le van déjà emballé et le train réservé je n’avais que 2 options :
– le premier : tout déballer, rester à la maison, traiter la galère et traiter les images stockées sur mon disque dur, frustré.
– la deuxième : aller pêcher avec Claire et voir tout le reste plus tard…
… Évidemment, nous avons choisi la deuxième option.

Une nouvelle fois, les choses ont tourné dans le bon sens malgré tout.

Maintenant qu’on avait pris notre décision, notre voyage plus limités à l’agenda client, nous avons décidé d’aller explorer des eaux que nous n’avions pas pêchées auparavant, en commençant dans l’est de la France sur un énorme barrage. Arrivés un peu après 21h, nous avons commencé à déballer le van, et charger le bateau comme une partie de Tetris à la frontale. Enfin sur l’eau par une nuit noire, nous explorions les baies, les bancs d’herbe, les joncs et autres structures intéressantes, à la torche à la recherche de carpes. Cinq heures et demie plus tard, le lever du soleil pointant le bout de son nez, nous n’avions vu que de petites carpes et des centaines de silures. Choisissant d’y passer une nuit, ou la matinée pour ainsi dire, nous avons posé 3 lignes et avons écrasé pendant quelques heures avant d’avoir à refaire le voyage de retour vers le van, 2 kilomètres plus loin.

Après cet épisode malheureux et de retour sur la route en direction du sud, il nous faut maintenant 3h avant d’arriver sur le deuxième spot. Sur le papier tout va bien : un réservoir d’eau qui nous semble assez prometteur sur Google Maps. Mais à cause de l’absence de pluie cette année-là le niveau d’eau était très bas mettant une partie du lac à sec, rocheux et désolé. Après un rapide repérage du lac et avoir discuté avec les quelques pêcheurs présents, il était l’heure de prendre une décision avec un choix limité d’options : on mettra en place un camp de base proche d’une route submergée et on pêchera à des distances variables.

Cette nuit resta bien bien calme, pour être honnête, peu importe on avait du sommeil en retard… Claire nous prépara un thé bien chaud et on s’est posés pour profiter du lever du soleil tout en réfléchissant à notre prochain move. Alors qu’on discutait, nous avons été interrompus par une série de bips sur la canne posée au loin… J’ai couru jusqu’à ma canne pour voir ce que c’était, un retour, je mouline pour récupérer la bannière et j’étais enfin en train de combattre une carpe, bref, quelle bataille intense en eaux peu profondes. Après quelques rushs, elle était au fond du filet. Pas un monstre, certes, mais un belle miroir sombre, longue et un début de journée comme on les aime.
Après quelques photos, remballé le matériel et s’être assis dans le van, on ouvre Google Maps une fois de plus en essayant de trouver où aller ensuite. On se décide pour un groupe de barrages à 2h30 de notre emplacement actuel. Après quelques appels aux copains qui connaissent mieux la région que nous, ils nous confirmaient la présence de carpes. C’était suffisant pour que nous reprenions la route à la recherche de nouveaux poissons. Arrivés sur le premier des lacs publics, on tombe sur une saucisse de 2 km de long et 600 m de large très très animée (avec voile, natation, kayak et sports nautiques sur l’autre secteur) ! Juste derrière ce premier lac se trouve un deuxième lac, très différent du premier, deux fois plus grand, calme, sauvage, avec beaucoup de bras et de baies mais une fois de plus le niveau d’eau était très bas.
Une fois le van posée et après un bon tour du premier lac, nous avons immédiatement décidé de concentrer nos recherches sur une zone remplie de nénuphars. Assis sur le barrage derrière nous, nous avions une bonne vision sur cette zone du lac. Il n’a pas fallu longtemps à Claire pour repérer quelques formes distinctives parmi les nénuphars. C’était suffisant pour nous. On retournait au van et on a décidé de poser les cannes sur ce secteur. On était pas partis plus de 25 minutes mais à notre retour il y avait un pêcheur au coup en train de s’installer sur le poste. J’étais blasé ! Le secteur semblait parfait. Nous avions vu du poisson et le poste était calme, mais hey c’était la chance d’un autre !

Calme, sauvage, serein… mais bien trop bas !

Après avoir écumé toutes les berges accessibles du lac il était temps de sortir le drone pour continuer nos recherche dans les airs pour des spots inaccessibles à pieds… Certains trouvent que faire des recherches de spots/poissons au drone est de la triche. j’avoue que c’est abusé sur de jolis park lakes Anglais… Mais je vous jure que c’est utile sur les grands lacs européens quand vous n’avez que quelques jours de pêche devant vous pour pouvoir vous concentrer sur votre pêche !

Après avoir seulement passé un tiers des berges inaccessibles au drone, j’avais déjà épuisé ma première batterie de drone. Difficile de se faire une idée précise, je change ma batterie, prends la direction d’une grande ligne droite, tourne à sa point et BOOM elles étaient là ! Une cinquantaine de fishs posés sur un épais tapis d’herbe étaient en train de moucher en surface. Recherches finies, on passe à l’action avec la certitude qu’on allait piquer du fish cette nuit.

Après avoir posé le camp de base sous un immense arbre, bien à l’abris du soleil qui tapait fort, on s’est dépêché de monter en bateau pour explorer un peu plus le secteur. D’habitude, j’aurais posé mes 3 lignes direct sur le tapis d’herbe. Mais avec toute l’activité sur le lac, impossible, les hélices des bateaux nous les auraient embarquées illico presto ! On se décide à pêcher notre berge et un mouillage à bateaux à 130m sur notre droite. On a toujours aimé les mouillages à bateaux puisqu’il y a toujours des poissons en maraude dessous. Gros coup de chance qui plus est, 5m avant la zone, plus d’herbiers super denses. Je sonde avec mon plomb, le sol est bien dur ! Je pose mon montage, jette quelques poignées de Scopex Squid par dessus : maxi confiance pour la suite !! Je pose mon second montage en face de nous, à la limite entre une vase super épaisse et la fin du banc d’herbiers. Ici j’y place une Tuna & Garlic qui fonctionnera mieux en terme sur une odeur forte de vase qu’une Scopex squid.

Il me reste une canne à poser que je placerai juste sous une branche surplombantes dans à peine un mètre d’eau. Quelque chose qui sort du lot peu souvent rapporter un fish !

Toutes les cannes posées au poil, on a du attendre 20h pour que l’activité sur le lac se calme afin de rebouger les cannes à longue distance derrière les herbiers. Une fois sur place on s’est aperçu que ce serait bien plus loin que prévu puisque seule une petite partie était visible en surface et que l’herbier continuait bien plus loin sous l’eau. Après une bonne heure de recherches, on trouve une banquette de 2m par 1,5 bien propre, je sonde au plomb, de la vase bien molle mais tant pis c’était le seul spot viable que j’ai pu trouver. J’amorce lourdement avec 3kg de Tuna & Garlic mélangés avec des flakes trempés dans le dip. Je place les deux autres cannes dans les herbiers un peu moins dense et je réparti un kilo de Squid sur un fond un peu plus dur au sondage. Il ne reste plus qu’à re-faire les 500m retours au camp de base aidé par le GPS pour être bien certains que nos bannières soient bien droites ! (chose indispensable quand on pêche à ce type de distances).

Claire nous cuisine un super repas bien mérité. Une fois bien posés pour regarder le coucher de soleil, on peut déguster ce super menu en se disant que c’était certain, on allait être réveillés cette nuit par des carpes.
23h30, BOOM départ sur notre canne du milieu. Claire prend la canne, serre son frein mais le poisson continue de prendre du fil. Après quelques longues minutes de combat, le poisson s’était tanqué dans les herbiers donc on décide de sauter dans le bateau pour la faire sortir de là. Pendant que j’arrachais les herbes de la ligne, Claire gardait la pression sur ce poisson. Après quelques instants de débroussaille le poisson sort de sa cachette, le combat reprend ! Une miroir bien sombre de 15kg livre un combat dantesque à Claire. Une superbe récompense pour le plus public des eaux publiques. On re-dépose au même endroit le montage, on réamorce et on revient sur la berge, le poisson bien au chaud dans un sling. Un thé rapide et de retour au lit, le sommeil ne sera pas bien long.

Pas plus de 20min plus tard, la canne au loin démarre. Ce coup-ci ce sera pour moi, avec un poisson qui se débat à un demi kilomètre de moi, une belle miroir de 12kg. Arrivée proche de nous, elle me prend une autre canne et me met un sacré souk avant de rejoindre l’épuisette. Quel soulagement de la voir au fond. Après démêler un paquet de noeud de nos têtes de ligne, elle se repose tranquillement au fond d’un autre sling à côté de celle de Claire.
Alors que j’étais parti reposer la canne en bateau, Claire enregistre un nouveau départ. Après avoir déposé ma canne au poil, je reviens au bord et Claire me montre une jolie commune de 11kg au fond de l’épuisette. Une fois l’hameçon enlevé on décide de la relâcher pour ne garder que ce qu’on avait fait de mieux cette nuit. Au final, effectivement, la nuit aura été très courte avec 8 départs pour 6 poissons, aucun besoin de vous dire qu’on était bien claqués au petit matin.

Avec le recul, on aurait peut être dû mettre les back leads au fond puisque seulement une heure après s’être mis dans les bed pour dormir un peu, la première canne démarre pleine balle, la deuxième puis la troisième dans la foulée… On a cru à un triple départ, c’était une triple hélice ! Nos trois bobines se vidaient à une vitesse hallucinante !! Après avoir gueuler dans un français approximatif “Attention regardes lignes de pêche”, il était clair que le mec n’en avait rien à f***** et continuait son carnage ! On décide de couper deux des fils, l’autre ayant été relâchée par le bateau. Mais avec plus de 500m de bannière dans l’eau et des montages pêchants qui y sont rattachés on craignait le carnage pour un poisson qui s’y piquerait. Aussi, après avoir passé des heures et des heures au grappin pour retrouver ces deux bannières et ramasser les 500m+ de lignes on les localise enfin ! C’était pour nous inconcevable de les laisser au fond, à grand distance de pêche grandes responsabilités.

Après avoir re-rempli nos bobines et remonté notre dernière canne à l’eau, on se décide à quelques heures de sommeil avant de se réveiller en fin d’après midi pour préparer la nuit.

On recommence tous nos montages et à 19h on s’y remet pour tout reposer avant la nuit. Toutes les cannes sont posées comme la veille et on décide d’avoir la main un peu plus lourde pour celle qui aura été la plus productive puisque le spot a été nettoyé par les carpes. Plus de présence d’herbes sur une grande assiette, on est certains, celle-ci c’est carton assuré.

À 22h, premier départ. À notre surprise, la canne qu’on a posé dans le mouillage à bateaux nous rapporte une jolie petite commune d’une dizaine de kilos. 45 minutes plus tard, le spot le plus productif de la veille s’affole à nouveau mais le poisson se tanque à nouveau dans l’herbier. On saute tous les deux dans le bateau et on retourne combattre au large pour la sortir de là. Après 15 minutes de combat, elle n’était toujours pas remontée en surface, c’est certain c’est un big fish. Quelques minutes plus tard elle vient taper en surface, un poisson de 12kg. Celle-ci on ne l’avait pas vu venir, bien loin de ce qu’on imaginait en taille mais une superbe miroir tout de même.

Cette nuit-ci, on fera 5 poissons, 3 pour Claire sur la tache d’herbe nettoyée et 2 pour moi, la 12kg de Claire étant le plus beau poisson.

Pas question de faire la même erreur qu’hier, cette fois-ci on clip toutes nos cannes de back leads avant d’aller se mettre dans les duvets pour dormir. BAD ça ne se passera pas vraiment comme prévu non plus.

A 10h du mat’, toutes les cannes posées au loin démarrent, nos back leads n’ayant plongé que les premières dizaines de mètres de bannière. C’est une nouvelle fois de plus le carnage complet ! Après avoir pris les cannes en main pour “gérer” au mieux ce bordel, à notre grande surprise le voilier s’arrête. En rigolant, je dis à Claire “vas-y on essaye de le ramener à la canne ?” On commence à mouliner et à notre grande surprise, le bateau commence à revenir vers nous !! J’avoue qu’on s’est bien marré puisqu’il aura fallut un certain délai avant que l’équipage comprenne d’où pouvait bien venir le fait que leur bateau avançait de plus de 50m tout seul sans voile ni moteur. Aussi, en nous voyant sur la berge, cannes hautes, ils comprennent et finissent par remonter leur dérive, ce qui libère instantanément nos bannières !
Beaucoup me demandent régulièrement si les Scope en ont dans le gilet, j’avoue que là je pouvais pas faire mieux pour le prouver !

Une des jolies miroir piquée au large dans les herbiers.

Il était donc clair qu’il serait impossible pour nous de pêcher au large pendant la journée, peu importe puisque ces spots nous auront rapporté 5ou 6 carpes la nuit, certainement pas pour nous la peine de risquer à chaque fois un si gros carnage. Une fois ces cannes remontées, on décide de profiter d’une bière bien fraiche au bar du club de voile et d’un peu de temps pour que je travaille sur mon pc.
Quelques instants plus tard, à ma grande surprise, ma canne posée au bord déroule ! Rien de grave, je vois un pêcheur de carnassier en train de ramener mon montage. Mais après quelques secondes le mec me coupe la ligne, j’hallucine ! Je cours vers lui et tente d’engager la discussion en anglais mais le gars marmonne un truc en français et se barre.
Je n’ai pas pour habitude de m’énerver pour ça, généralement ça arrive souvent en grand lac public, mais là le mec m’a bien énervé. Il me laisse comme un con et maintenant je vais devoir passer la moitié de la journée au grappin pour essayer de retrouver ces 200m de fils et ce montage. Heureusement ça ne m’aura pris que 20 minutes. Mais il était clair et net qu’on arriverait pas à pêcher de jour sans qu’il se passe un drame. Il en nous reste plus qu’une nuit à faire et je n’ai pas envie de la louper, donc la pêche de jour sera arrêtée pour éviter le pire.
Quelques heures plus tard on repose tout. Quand on arrive sur le spot de Claire qui nous aura le plus donné, la scène est hallucinante. C’est officiel, on pêche désormais un spot de 2m carré complètement nettoyé, les carpes ayant TOUT fait remonter à la surface. Ça sent le carton à plein nez pour la dernière nuit !

22h arrivant, on était au taquet dans l’attente. 22h20 : premier départ, Claire sort une superbe commune de 10kg. Quelques minutes plus tard ma canne au mouillage démarre à son tour crachant des mètres et des mètres de fils. Je sentais la bannière frotter le long d’une bouée d’amarrage, je n’hésites pas une seconde et je demande à Claire de sauter dans le bateau pour m’y emmener. Après avoir fait le chemin jusqu’à cette bouée et relâché la bannière, le poisson se trouve en eau ouverte. Un joli poisson de 15kg se trouve au fond de mon filer, super cool !
Une fois ma canne replacée, on était vraiment pas prêts pour ce qui allait se passer !
Deux cannes démarrent, alors qu’on commence notre combat, une troisième démarre. On regarde où vont nos bannières pour savoir s’il s’agissait de nos poissons qui avaient attrapé l’autre bannière mais non, il s’agissait bien d’un troisième run. J’ouvre le pickup pour éviter de coller la pression à ce troisième poisson.
Je mets une petite commune en premier à l’épuisette et m’empare de la troisième canne pendant que Claire sort la sienne, une superbe vieille dame d’un peu moins de 20kg. Mon poisson décide de s’activer à quelques mètres du bord et me met quelques gros coups de tête avant de se décrocher, peu importe on a deux poissons dans l’épuisette dont une magnifique pour Claire et ça, ça nous suffit.

We decided not to put the rods back out again that night as we had to be off early to get the dog to the vets so we could travel home to the UK the following day.

Au petit matin, on se réveille claqués des événements de cette nuit. On plie les cannes et on en profite pour prendre en photo ma carpe. Une magnifique miroir comme je les aime : belles proportions, jolies couleur. C’était l’heure de prendre en photo celle de Claire. Plus on la regardait et plus on se disait, quelle carpe de fou, elle est super longue jusqu’au moment où on l’a posé sur le tapis. Ok, elle touchait les deux bouts. Des couleurs bien sombres et quelques écailles ayant vécues de belles batailles, il s’agit sans aucun doute d’un très vieux poisson.

Maintenant que la séance photo était faite et que le matériel était plié, il était temps de passer chez le véto pour vérifier si notre chienne n’avait pas de ver dans le bide pour pouvoir avoir le tampon dans son passeport et revenir au pays. D’habitude c’est juste une formalité, mais après avoir passé un sacré temps dans la file d’attente, je savais que quelque chose ne tournait pas rond.
le vétérinaire m’a alors expliqué qu’il n’y avait pas de timbre de vaccination contre la rage dans mon passeport pour chiens… “Impossible” lui ai-je répondu on a vérifié avec notre vétérinaire anglais juste avant de partir. “Désolé monsieur, il n’y est pas, il est donc impossible de revenir avec votre chien avant 3 semaines”. Là, on était sérieusement dans la m****.
On avait des engagements en Angleterre, des réunions de travail, sans parler de notre fils… J’ai même tenté de soudoyer le vétérinaire mais rien n’y a fait. On était tout bonnement bien b*****.

On était pas vraiment sûrs de ce qu’on allait faire à partir de maintenant. 101 scénarios me sont passés en tête mais aucun n’était réellement faisables. On était bel et bien bloqués en France pour les 3 prochaines semaines, revenir sans notre chienne n’étant pas une option…

Est-ce que c’était à nouveau un cas de Yin et Yang, un espèce d’équilibre intérieur au monde ? Ou tout simplement un moment où la mauvaise organisation rattrape la réalité..?
À bientôt pour l’épisode 02 de cette aventure sur On s’en FISH !
Et retrouvez sans plus attendre leur French trip de l’été dernier ici. ENJOY !